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24 juin 2007

Rabat Historique L'histoire urbaine de Rabat, de



  • Rabat

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Historique

L'histoire urbaine de Rabat, de son site, de ses monuments, est l'histoire diachronique d'un lieu singulier porteur d'une passion partagée. En effet, près de huit siècles séparent l'édification, sur la rive gauche du Bou Regreg, du noyau initial de la ville, le Ribat d'Abd el Moumen, de celle de la Résidence Générale du Protectorat français dans la nouvelle Capitale du Maroc. De ces époques, le même site allait porter et préserver de manière forte et durable, jusqu'à nos jours, d'une part, les témoignages d'une cité grandiose, restée inachevée et, d'autre part, ceux de principes pionniers en matière d'art urbain au début du siècle. Sur l'océan Atlantique, à l'embouchure du Bou Regreg, une haute falaise s'élève à pic, à plus de trente mètres au-dessus du niveau de la mer et surplombe le fleuve dont elle commande l'entrée. C'est sur cette position de défense naturelle que Abd el Moumen, fondateur de la dynastie almohade, fait édifier, en 1152, un ribat ou une forteresse, lieu de rassemblement des combattants de la foi, point d'étape dans l'épopée almohade pour la conquête de l'Andalousie. Cette construction, qui s'identifie en grande partie avec l'actuelle Qasba des Oudaïa, fut appelée Ribat al Fath, le Camp de la Victoire, en témoignage des succès remportés dans la guerre sainte contre les Chrétiens d'Espagne. À partir du Ribat d'Abd el Moumen, son petit-fils, Yacoub el Mansour, héritier d'un empire allant de la Castille à Tripoli, allait projeter une cité grandiose, couvrant plus de quatre cents hectares, enceinte de murailles imposantes percées de portes monumentales et dotée d'une mosquée gigantesque, Hassan, restée inachevée, mais qui eût été l'un des plus grands sanctuaires du monde musulman. Ainsi, bien que Ribat al Fath ne reçut jamais la population que son enceinte eût pu abriter, les grandes orientations de la ville étaient tracées. Les remparts et les portes monumentales de l'époque témoignent aujourd'hui encore de l'ampleur de la ville almohade. Tout comme en témoignent le minaret et les vestiges de la Mosquée de Hassan, sur un site dont le caractère sacré a été accentué et revalorisé par l'édification du Mausolée Mohammed V, symbole de piété filiale, qui, de par sa décoration exceptionnelle, œuvre d'art collective, est un hommage au Souverain qui y repose et un témoignage de la renaissance de l'artisanat traditionnel. De la fin du règne almohade, vers la fin du Xlll ème siècle, jusqu'au début du XVIl ème siècle, l'importance de Rabat diminue considérablement. De cette période date la nécropole du Chella, édifiée à l'extérieur des remparts, de même que Jama' el Kbîr et Hammâm ej-Jdîd. La localisation de ces équipements publics permet d'affirmer que la vie citadine n'était pas concentrée uniquement aux abords immédiats de la Qasba et que plusieurs quartiers de la médina actuelle étaient habités. A partir de 1610 Rabat reçut une forte population de réfugiés musulmans chassés d'el-Andalous qui s'établirent dans la Qasba et à l'intérieur de l'enceinte almohade, dans la partie nord-ouest, qu'ils délimitèrent et protégèrent par une nouvelle enceinte, la muraille andalouse. Pendant quelques dizaines d'années, Rabat, alors connue de l'Europe 1sous le nom de Salé-le-Neuf, fut le siège d'une petite république maritime, la République du Bou Regreg, jusqu'à l'avènement des Alaouites qui s'emparèrent de l'estuaire en 1666. Sa principale activité était, alors, la course en mer contre les Chrétiens qui lui procurait la totalité de ses ressources et Salé-le-Neuf devint le premier port du Maroc.

Portes et enceintes

Protégeant les faces sud et ouest de la ville, une enceinte importante fut construite par les Almohades à la fin du Xll ème siècle. Elle est composée de deux longues murailles rectilignes, se coupant à angle aigu, d'une longueur totale de plus de cinq kilomètres, d'une épaisseur de plus de deux mètres et d'une hauteur moyenne d'environ huit mètres. Ainsi fut enfermée une superficie de près de quatre cent vint hectares, englobant le plateau supérieur qui domine aujourd'hui le Chella, pour assurer, en cas d'attaque, la sécurité des parties basses de la ville. Le rempart ouest était percé de quatre portes, à intervalles assez réguliers- Bâb el Alou, Bâb el Had, Bâb er-Rouah, la quatrième étant incluse dans l'actuel Palais Royal. Le rempart sud n'en comportait qu'une seule: Bâb Zaër. Comme la plupart des murailles édifiées par les almohades, cette enceinte construite en béton d'une grande solidité, riche en chaux grasse, a admirablement résisté. Régulièrement flanquée de tours carrées, sa courtine est couronnée d'un chemin de ronde, bordé à l'extérieur d'un parapet aux merlons coiffés de pyramidions. Bâb er-Rouah, chef-d'œuvre d'esthétique monumentale en pierre, déploie, tout comme la porte de la Qasba, un décor d'entrelacs autour de l'ouverture en forme d'arc outrepassé inscrit dans un encadrement rectangulaire. Comme à Bâb Agnaou à Marrakech, de grands arcs reprennent, en l'élargissant, le mouvement de l'arc même de la porte, l'entourant d'une auréole sinueuse aux pointes aiguës, surmontée d'une large frise à inscription coufique. Au début du XVIl ème siècle, les réfugiés musulmans chassés d'Andalousie S'installent dans la Qasba et dans une partie, d'une centaine d'hectares, à l'intérieur de l'enceinte almohade, qu'ils délimitent par l'édification d'une nouvelle muraille. Partant à proximité de Bâb el Had, cette dernière relie la courtine du Xll ème siècle à la falaise dominant le Bou Regreg, au Borj Sidi Makhlouf. Rectiligne et flanquée de tours barlongues, la muraille andalouse qui s'étendait sur plus de mille quatre cents mètres, était haute en moyenne de cinq mètres et large de plus d'un mètre et demi. Elle était percée de trois portes: Bâb et-Then (qui a été abattue, elle était située près de l'actuel marché municipal ), Bâb el Bouoiiiba et Bâb Chella. Par, ailleurs, au début du XIX ème siècle, un nouveau rempart extérieur, d'une longueur totale de quatre mille trois cents mètres fut édifié. Il prolongeait au sud l'enceinte almohade et la doublait à l'ouest jusqu'à l'océan Atlantique, enfermant ainsi une superficie totale de plus de huit cent quarante hectares. Cette dernière fortification avait une hauteur moyenne de quatre mètres et une épaisseur légèrement inférieure à un mètre. Quatre portes au total y étaient percées: Bâb el Qebibât, Bâb Témara, Bâb Marrakech et Bâb el Msalla. Ce rempart alaouite a été détruit en grande partie pour faciliter l'aménagement de la ville européenne durant le Protectorat. À partir des principales portes de la Médina, partaient les routes reliant, notamment, Rabat à Casablanca et Marrakech. Aux abords de l'enceinte almohade se tenaient des marchés hebdomadaires, tel celui de Souq el Had, à proximité de la porte du même nom. Par ailleurs, entre l'enceinte Alaouite et la muraille Almohade étaient situés, au sud, l'Aguedal, relié au Palais Royal et, au nord, des jardins d'orangers dont les fruits, très prisés pour leur qualité, étaient exportés en Europe comme en attestent de nombreux documents d'archives


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